Août 1973 L’origine du Club Richelieu à Penetanguishene En 1962, Dr. Henri Marchildon (maintenant décédé) suggère qu’un Club Richelieu devrait être fondé à Penetanguishene. Son beau-frère, avocat de Montréal, l’avait invité à participer au club de Montréal à plusieurs reprises. Alors, Henri et Roméo Asselin se mettent à en discuter avec les amis de la région. Un bon jour, ils en discutent avec M. Gaston Beaulieu, surintendant d’éducation pour la région, qui était aussi un membre du nouveau club Richelieu de Toronto, et ils lancent l’idée que ce club pourrait être parrain d’un autre club à Penetanguishene. Lorsque Roméo et Henri ont trouvé une trentaine d’hommes intéressés, ils lancent une demande à Toronto. Les clubs de Toronto et de Welland s’unissent pour un souper Richelieu qui est servi à l’hôtel Brulé de Penetanguishene en avril 1964. Une trentaine d’hommes de la région étaient présents ainsi qu’une vingtaine de Richelieu de Toronto et de Welland. Après le souper, quinze nouveaux membres ont été initiés et un exécutif temporaire a été choisi. Dès le début, l’idée Richelieu fut attrayante et dès ce moment là jusqu’au jour où le Club reçut sa charte le 21 novembre, 1964, le nombre de Richelieu s’était élevé à trente-et-un. Lors de la remise de la charte, les membres des clubs Richelieu de Toronto et de Welland se sont rendus en grand nombre. Cette grande fête Richelieu finit par être la plus grande tempête de neige de l’hiver. Voici la liste des membres fondateurs au début en 1964 : Dr. Henri Marchildon Président Dr. Roland Lauzon Vice-président M. Jacques Marchand Secrétaire M. Roger Trépanier Trésorier M. Roméo Asselin M. William Harrison M. Vénard Asselin M. Gérard Labrecque M. André Boileau M. Rhéal Lachapelle M. Robert Desjardins M. Edmond Desrochers M. Marcel Duval M. Yvon Gagné M. Venard LeCamp Août 1973 Un château…ici? M. Paul Desroches a ouvert son château « Castle Craft » près du Country Mill. Le style est vraiment celui d’un vieux château. Les portes sont les vieilles portes du Sanctuaire des Martyrs. Du sous-sol, M. Desroches veut faire un cachot, une forme de prison noire, comme il y avait dans les châteaux du passé. Lorsque M. Desroches aura déballé ses boîtes, il y aura une ouverture officielle pour les visiteurs. Allez faire un tour lorsque vous aurez beaucoup de temps pour regarder. Paraît-il que c’est très intéressant. Vous y trouverez un cadeau de votre goût pour l’occasion. Août 1973 Toujours souriante Il est toujours bon de penser un peu avant de se plaindre. La vie est triste : pensez aux malades dans les hôpitaux et allez les visiter, car c’est ennuyant; pensez aux veufs et aux veuves qui restent journée après journée à la maison avec leurs enfants. Ils aimeraient et apprécieraient une visite, quelqu’un pour causer avec eux. Cela change les idées. Pensez-y bien. Vous n’avez pas besoin d’aller loin pour rencontrer des personnes qui pourraient vous dire : J’envie votre liberté, votre santé.» À l’âge de six ans, Cécile, fille de M. Elisé, Marion devient orpheline de mère. Comme elle s’est ennuyée seule dans la maison lorsque les hommes étaient à l’ouvrage et que sa grande sœur était sortie. M. Trefflé Robitaille de la baie de Tonnerre avait un fils très attrayant. Il se nommait Gabriel. Son bel air et ses beaux yeux montraient sa joie de vivre. Cécile épousa ce galant. Les années de leur vie conjugale étaient des plus heureuses pour le jeune couple. Avec leurs sept enfants, ils causaient, riaient, allaient faire des tours d’auto comme une belle famille qui s’aime. Le deux juin, 1969, Gabriel est décédé et il laissa Cécile seule avec une telle famille. Quelle responsabi-lité! Sept enfants encore jeunes; le bébé n’avait que six mois. Cécile a envisagé le futur avec courage et avec amour. Ses enfants grandissent tous unis, une famille qui s’aime! Elle porte toujours son beau sourire, son air rieur, heureuse avec sa famille. Ce bonheur est reflété dans ses enfants. Ils ont l’air de dire « nous sommes si heureux chez-nous ». Angélina saura bien vous désennuyer avec sa jasette; René, un homme sérieux qui montre de la responsabilité; Jacques, un rayon de soleil toujours la main en l’air disant «Bonjour»; Cléo est sérieux et travailleur; Rita, une petite mère pour sa sœur, Exilda; enfin Hubert, le portrait de son père. Cécile a raison d’être fière d’elle-même lorsqu’elle regarde sa famille car ses enfants sont si heureux avec elle. Un vieux dicton dit : « On récolte ce que l’on sème ». Cécile sème un beau sourire reflété dans ses enfants. C’est beau, n’est-ce pas d’avoir un tel courage. Bonne chance Cécile!
- 705-533-3349
- legoutdevivre@bellnet.ca