Afin de souligner le 40e anniversaire du journal communautaire «Le Goût de vivre», l’équipe a cru bon de partager son historique. De plus, le journal publiera des articles qui ont paru pendant ces nombreuses années et qui ont façonné la communauté. Ces articles vous rappelleront sans doute, plein de souvenirs. Nous espérons que vous allez profiter de ces publications historiques.
Le jeudi 1er octobre 1998
Qu’en pensez-vous…
Une paroisse francophone à Barrie?
Joëlle Roy
Ma première question serait plutôt : il n’y a pas de paroisse francophone à Barrie? Et non! La ville-record en terme d’accroissement démographique n’a pas de clocher catholique et francophone.
Ce n’est pas simplement une question de nombre, Barrie est la principale ville d’un comté qui accueille le nombre le plus considérable d’orangistes. Mais il sembe que l’urbanisation de cette ville, plutôt agricole, change ou noie le portrait. La prédominance anglo-saxonne est pour ainsi dire diluée.
Toujours est-il que d’irrésistibles catholiques romains francophones se rassemblent depuis cinq ans à l’église St-John Vianney tous les samedis à cinq heures pour célébrer la messe. Et avant ça, ils célébraient l’eucharistie dans le gymnase de l’école Frère-André.
Le regroupement comprend de cinquante à soixante-quinze personnes. C’est peu, comparé aux autres messes anglophones qui sont bondées de monde. Conséquemment, la paroisse St-John considère changer l’horaire afin de combler ses propres besoins.
Toute cette instabilité donne envie d’être maître de son clocher. Avec le besoin viennent les moyens. Quelques rencontres et consultations avec le Père Brochu, vicaire épiscopal chargé du dossier francophone. L’appui du diocèse est sans équivoque.
Le diocèse s’engage aussi à envoyer le prochain prêtre francophone disponible à Barrie. Parce que, jusqu’à maintenant, les prêtres qui célèbrent l’eucharistie viennent de l’extérieur, comme le Père Brochu le faisait alors qu’il était à Perkinsfield. En termes catholiques, Barrie est une « mission ».
Pour faire avancer le dossier, on a formé un comité d’étude pour s’engager dans cette démarche longue et laborieuse. Le comité est coprésidé par Joël Dubé et Stéphane Lewis. Les membres sont Manon Bourgeois, Suzanne Lamothe, Anne-Marie Cook, Monique Havill, Royal Piché, Sonia Rizk, Claire Thibideau et Gilles Tremblay. Le Père Gérard Pilon agit à titre de personne-ressource.
Le comité porte bien son nom puisqu’il est justement en période de sondage jusqu’au 15 octobre. Ils seront donc en mesure d’analyser les données qui devraient, en principe, prouver le besoin d’une paroisse francophone.
On sonde la région au grand complet. D’Oro à Elmvale jusqu’à Aurora. Cinq à six milles francophones habitent cette région. Le besoin est assez évident.
Il s’agit donc de ma-nifester l’intérêt et l’engagement de s’occuper de sa communauté catholique. Car une paroisse nécessite toute une infrastructure de gouverne bénévole. Il faut former une incorporation et il faut également un engagement financier de la part des paroissiens. Le diocèse en finance une partie et la paroisse doit combler le reste.
Le formulaire est disponible dans toutes les écoles catholiques francophones de la région. On peut aussi rejoindre M. Dubé au 737-5260.
Nos irrésistibles catholiques romains semblent biens prêts pour la longue route. Après tout, Rome n’a pas été construit en une nuit!
Le 16 octobre 2003
Courtiers Asselin : L’assurance d’un bon
service depuis 60 ans !
M. Roméo Asselin a débuté sa carrière dans la vente d’assurances en 1943, à ce moment là il travaillait de sa maison située à Perkinsfield. Il vendait uniquement de l’assurance-vie. En 1945, il ajoute la vente d’assurance générale, c’est à dire, assurances maison, automobile et commerciale. C’est en 1952 qu’il achète la propriété au 15 rue Robert Ouest à Penetanguishene. Après deux rénovations majeures, les Courtiers d’Assurances Asselin sont toujours situés au même endroit.
Lorsque M. Asselin a emménagé dans ses nouveaux locaux à Penetanguishene il avait embauché deux secrétaires. Aujourd’hui on y retrouve douze employés. Il est important de noter que les clients demeurent très fidèles envers ce courtier d’assu-rances car certains d’entre eux y sont assurés depuis 52 ans. Il faut également mentionner que depuis ses débuts la clientèle francophone a toujours été desservie en français.
C’est en 1966 que Ronald Asselin, fils du fondateur, commence à travailler dans ce domaine. En 1982, lors de la retraite de son père, Ronald devient propriétaire du commerce d’assurances. Pendant ses 37 ans, Ronald a vu beaucoup de changements dans le domaine mais il avoue que l’informatisation a sans aucun doute été le point culminant pour lui mais surtout pour son père qui à ce moment-là, a décidé de prendre sa retraite.
La communauté francophone profite de l’occasion pour féliciter M. Roméo Asselin, Ronald et tout le personnel pour leurs bons services auprès de la clientèle et de la communauté.