Maggie Off, du canton de Tiny, palpe des plantes cultivées tout particulièrement pour le toucher. Le jardin communautaire de Perkinsfield se porte bien malgré tout.
Joëlle Roy
Deux ans passés on débutait la mise en œuvre du projet pilote de jardin communautaire à Perkinsfield. C’était dans une foulée de projets environnementaux tels que les espaces pollinisateurs. D’une part, certaines personnes en avaient évoqué le désir et d’une autre part, le canton souhaitait encourager les pouces verts.
Par définition, un jardin communautaire c’est un lieu où des individus louent un espace pour jardiner. À Perkinsfield, le tarif annuel est de vingt-cinq dollars. Cette petite somme donne l’accès au jardin clôturé en tout temps et l’accès à tout l’outillage nécessaire. En plus, le canton fournit l’eau courante avec un boyau et le terreau et le compostage pour développer son coin vert.
Le jardin de Perkinsfield comprend vingt espaces à louer dont huit ont été ajoutés cette année. Il y a encore de l’espace pour ajouter d’autres petits potagers. En plus, il y un cercle de trèfles au milieu dont les fleurs font le bonheur des abeilles et des papillons. Les enfants peuvent aussi s’y amuser pendant que les parents jardinent. Aux quatre coins du cercle (!), quatre mini-jardins qui aiguisent les sens : l’odorat, le goût, le toucher et la vue.
Ce projet qui mûrit bien a lui aussi été ralenti par la Covid. La pandémie n’a pas empêché les jardiniers de s’en donner à cœur joie mais le volet communautaire en a souffert. Les heures d’ouverture au public ont été annulées. C’est un bel endroit pour prendre une marche et profiter du jardin d’herbes qui est disponible pour tous.
Certains philanthropes profitent de l’initiative pour fournir des produits frais à des organismes de bienfaisance. Par exemple, le Club des Lions de Tiny cultive 4 espaces de jardin pour donner aux banques alimentaires locales. Le canton en cultive deux dont les produits sont partagés entre le Georgian Bay Friendship Center et le refuge local pour femmes.
Il ne s’agit plus d’un projet pilote. C’est un succès qui va grandir. Si la communauté le souhaitait, on pourrait voir l’initiative s’étendre à Wyevale ou Lafontaine. D’ici là, on espère trouver un bénévole responsable du jardin. Quelqu’un qui sera régulièrement présent et qui s’assurera que les besoins des jardiniers sont comblés. Avec un groupe de bénévoles, ils entretiendront le tour du jardin qui abonde de belles fleurs attirant les insectes pollinisateurs.
Maggie Off pilote ce dossier pour le canton de Tiny. Elle en est très fière et souhaite voir le projet grandir. Pour en savoir davantage, il faut fouiller sur le site du canton (www.tiny.ca) sous la rubrique environnementale.