C’est lors des «portes ouvertes» du 8 octobre dernier, que la province a souligné cette nouvelle initiative, celle de l’élevage de poulet, à la ferme Monpiero. On retrouve en avant: Alex et son père Pierre-Paul Maurice et en arrière Lindsay épouse d’Alex et Louise, épouse de Pierre-Paul en compagnie de George Lawrence, qui a fait la présentation au nom de Garfield Dunlop, député provincial pour Simcoe Nord.
C’est le début d’un nouveau chapitre dans le livre d’histoire de la ferme Monpierro. Cette ferme appartient à la famille Maurice depuis cinq générations et elle a connu plusieurs changements au fil des années. Joseph Maurice a été le premier à travailler la terre et à élever quelques bêtes. C’est son fils Réal qui a par la suite pousuivi le travail de la ferme et qui a continué à défricher plus de terre. Montcalm qui est de la troisième génération a par la suite pris la ferme et a vu à faire des travaux d’expansion. Lorsque Pierre-Paul a pris la relève de son père, la ferme laitière telle qu’on la connaissait a été modifiée grâce au virage technologique.
Depuis plus de cinquante ans, la ferme était reconnue pour sa production laitière. Voilà qu’à la fin octobre, une nouvelle aventure commencera pour le propriétaire, Pierre-Paul Maurice et son fils Alex. Ils diront avec beaucoup de chagrin, adieu à leurs vaches afin d’accueillir plus de 26 000 petits poussins dans le nouvel établissement de haute technologie.
Pierre-Paul se souvient du premier contrat de vente de lait signé en 1956 alors que son père Montcalm a commencé à vendre le lait à son beau frère Maurille Marchand qui était propriétaire de la crémerie de Penetanguishene. La ferme a connu plusieurs améliorations pendant ces années. Cependant le travail d’une ferme laitière s’est avéré très exigeant malgré ces changements. C’est donc avec l’idée de réduire la quantité de travail que nos deux fermiers ont décidé de faire construire cet énorme poulailler pour dorénavant y faire l’élevage de poulet.
Pierre-Paul et Alex pourront donc se concentrer davantage sur la section agricole de la ferme étant donné un travail moins exigé pour l’élevage de poussins. Du printemps à l’automne, ils auront donc plus de temps à consacrer aux semences et aux récoltes.
Il va sans dire que leurs ancêtres seraient très fiers de Pierre-Paul et d’Alex car cette nouvelle entreprise permet à une cinquième génération d’innover davantage. L’équipe du journal Le Goût de vivre leur souhaite bonne chance dans cette nouvelle aventure.