Jean-François Robitaille à l’entrée du bureau municipal du Canton de Tiny.
Maxime Pronovost
Jean-François Robitaille est directeur de l’ingénierie au Canton de Tiny. Originaire de Lafontaine et maintenant résident d’Elmvale, le jeune père de famille est revenu dans la région après avoir passé près de 10 ans au Conseil scolaire Viamonde, à l’immobilisation. L’ingénieur en mécanique a trouvé sa voie au sein de l’organisation du canton, à veiller à la continuité des projets divers, qui touchent aux travaux publics.
«C’est quoi un directeur de l’ingénierie au Canton de Tiny? Qu’est-ce que ça fait?».
Avant même d’aborder son poste et ses tâches, Jean-François rappelait la taille du Canton de Tiny: « […] Tiny, c’est une grande superficie. On a beaucoup de parcs, 16 systèmes d’eau potable, 12 ponts, 70 km de route, la population n’est pas celle d’une grande ville comme Toronto ou Barrie, mais il y a beaucoup à s’occuper ». Toutes les constructions publiques imaginables dans le Canton ont besoin d’entretien et de réparation, ont besoin d’être changées et d’avoir des améliorations.
« Mon emploi est relativement nouveau, ça fait deux ans que le poste existe. Il a été fait pour venir en aide au département de travaux publics, et pour aider aux infrastructures au Canton. Ça touche à tout ce qui a besoin de travaux publics, que ce soit le drainage, les systèmes d’approvisionnement en eau potable, je m’implique aussi dans la supervision des nouvelles constructions, mais aussi des routes. Je fais la gestion des liens, j’établis les priorités dans les projets. Je présente les projets au conseil municipal et on fait des prévisions budgétaires, on fait les liens avec la construction, avec les ingénieurs ».
Dans le passé, le canton aurait, apparemment, beaucoup dépensé en gestion externe. De créer son poste permettait au Canton de Tiny de garder un oeil sur la gestion de façon interne.
Comme Jean-François le rappelait, sa formation d’ingénieur et son expérience lui permettent d’en connaître sur tout ce qui touche les projets avec les infrastructures. Son emploi l’amène aussi à appliquer aux diverses subventions gouvernementales afin d’entreprendre les projets: « Il faut aussi faire affaires avec les firmes d’ingénieurs, on fait affaire avec les experts. À force de faire affaires avec eux, on finit par toucher un peu à tout ».
Un attachement au Canton
« J’aime ça travailler pour la communauté, ma famille a beaucoup d’histoires ici. J’ai de la famille et des amis qui ont travaillé ou qui travaillent pour le Canton, le pavillon à Lafontaine porte le nom de mon père, c’qui fait que j’ai beaucoup d’histoire au Canton et ça fait vraiment plaisir d’aider à améliorer mon chez nous. J’aime ça parce que j’suis toujours à apprendre un paquet d’affaires, il faut toujours apprendre, il faut se tenir au courant et c’est toujours intéressant».
L’avenir
L’ingénieur a abordé l’avenir avec un bel enthousiasme, mentionnant que dans les prochaines années on devra réparer tout ce qu’on entreprend actuellement comme travaux, mais il mentionnait également qu’au Canton ces jours-ci, il y a beaucoup de chalets qui sont convertis en résidences permanentes, et le nombre d’habitants qui passent l’année dans la région est en augmentation: « Beaucoup de gens viennent prendre leur retraite dans la région, ce qui était un chalet est maintenant leur résidence à l’année, et les gens veulent plus de services, les gens veulent un accès asphalté et ils en font la demande ».
Des tuyaux et un nouveau bureau
« À Lafontaine, il va falloir remplacer les tuyaux d’eau potable, y a plusieurs phases à ça, c’est de gros projets qui s’en viennent. […] Le Canton veut aussi construire son nouveau bureau (administratif), on a pu de place, on cherche à déménager à un autre site et avoir un bureau moderne, plus grand et mieux adapté ».
Parler du Canton avec Jean-François Robitaille, c’est de découvrir une personne qui a à coeur sa région et qui en connaît énormément quant aux coulisses de tout ce qui s’y construit. On lui souhaite, à lui, sa famille et ses collègues, une superbe continuité.